Depuis sa création en 2017, l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC) a toujours promu des valeurs républicaines en son sein. Ces valeurs sont ressenties à travers des actions ou contenus constructifs, informatifs et éducatifs de ses membres actifs, sur les différentes plateformes (blogs et réseaux sociaux) que regorge le média Internet. Il y a quelques années, elle s’est engagée dans la lutte contre les Fake News et l’Éducation aux Médias, à cause de la recrudescence de mauvais contenus qui polluaient et polluent encore le cyberespace camerounais. Ces contenus qui impactent négativement sur la vie des internautes, peuvent avoir pour conséquence des conflits sociopolitiques au Cameroun. Son engagement dans cette lutte est visible à travers le renforcement des capacités de plusieurs de ses membres sur le fact-checking, qui est un ensemble de techniques de vérification de faits. À ce jour, elle compte plus d’une vingtaine de membres déjà formés et engagés dans ladite lutte au Cameroun et même en Afrique. Un engagement qui n’est pas passé inaperçu au niveau du Conseil National de la Communication (CNC) qui a bien voulu faire de l’ABC, son compagnon dans la régulation de l’espace médiatique, plus précisément Internet.
C’est ainsi que, dans le cadre de l’atténuation des effets potentiels de la désinformation et de la mésinformation, le Gouvernement de la République du Cameroun à travers son organe technique qu’est le CNC, a organisé une réunion de concertation-sensibilisation entre lui, les blogueurs et cyber-journalistes, sur le thème “Les mesures d’encadrement des contenus des médias sociaux dans une dynamique d’atténuation des effets de la désinformation et de la mésinformation”. À la fin de cette rencontre qui a eu lieu à Yaoundé le mardi 30 avril 2024, une convention de partenariat entre le CNC et l’ABC a été signée. Cette signature marque ainsi le début d’une collaboration fructueuse entre les deux structures, visant à promouvoir une communication responsable et saine dans les réseaux sociaux, qui regroupent environ 3,90 millions d’utilisateurs au Cameroun, soit 13,8% de sa population.