Ces mots ne sont pas celles d’un célèbre activiste pour les droits des enfants, mais un appel à plus d’humanisme dans le traitement des enfants en prison. Le droit des enfants africains est un impératif qui mérite un encadrement adéquat au Cameroun.
Selon l’organisation Non Gouvernementale EMINED (Encadrement des Mineurs en détention) la prison centrale de Yaoundé compte entre 180 et 250 mineurs sur 4500 détenus. Ces mineurs âgé de 13ans minimal et 21 ans maximal, dont les droits ne sont pas souvent respectés en détention souffrent d’une absence de cadre réglementaire complétant leur traitement après une récidive. Car toujours selon l’ONG ils sont envoyés dans le quartier des adultes où leur traitement n’est pas mauvais.
Victime collatérale d’une absence de volonté
Le rapport de White & Case LLP et Child Rights International (2015), révèle que le Cameroun a signé le 27 Septembre 1990 la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), qu’il a ratifié le 11 Janvier 1993. Mais relève cependant une certaine absence de volonté dans la mise en œuvre d’une politique complémentaire efficace pour les droits de l’enfant. A cause de cet état des choses ces derniers sont encore exposés à toute sorte de vice et d’exploitation qui leur prive de leurs libertés.
L’enfant africain au centre des médias
C’est un combat dont le principal acteur ici doit prendre à bras le corps pour la promotion d’un cadre de vie plus humain pour les enfants en détention. L’amélioration de ce cadre réglementaire passe par la formation et le maintien continu d’une opinion publique sur les questions de détentions des enfants.
La journée de l’enfant africain milite pour une amélioration de la considération de l’enfant en Afrique. Exposé à des situations malheureuses qui conduisent à des fins regrettables, ils ont plus que besoin au Cameroun d’une considération ultime et une exposition médiatique accrue. Avec pour objectif visé l’adoption d’un cadre juridique amélioré sur leur condition de détention.
Péguy NGUETCHO