Je suis Salma Amadore de mon vrai nom Salamatou Feundzi Adamou Blanche. Je suis un mélange de plusieurs régions du Cameroun donc avant de commencer le tribalisme pensez à nous là les mélanges on ne saura où aller.
Ma formation
Je commence à écrire pour le mensuel 100% jeune à l’an 2000 je suis en seconde et ma première paye était 1500f mais j’étais si contente que mon nom paraisse dans un journal cela n’avait pas de prix. J’ai été fouettée par mon oncle qui croyait que c’étaient les rendez-vous avec les gars qui me faisaient rentrer tard, mais non j’ai eu l’argent à cet âge et l’étais indépendante et très fière. Après le BAC, je fais 3 ans au quartier parce que je ne voulais pas faire l’université en vivant de mes piges. Puis mon petit-ami m’encourage à faire le concours de l’ESSTIC puisque j’écris déjà sans formation donc pour lui j’avais des chances de réussir ce concours. Après moult hésitations et disputes, j’ai finalement cédé. Je dépose mes dossiers et je réussi le concours sans « tchoko ». J’étais sur un nuage. J’entre à l’ESSTIC en 2008 et en 2011 il (toujours lui) me propose le Concours de RFI pour le recrutement des blogueurs francophones. Je réussi le concours avec mon billet sur « Ebolowa by night » issue de mon aventure scolaire dans la région du Sud pour voir les préparations du Comice agro-pastorale. Je fais la connaissance de Ziad, Simon et Cedric et c’est le début de mon aventure dans le blogging
Mon parcours
J’ai été reporter pour 100%jeune pendant 11 ans, puis j’ai rejoint de nombreuses rédactions internationales et locale notamment la RTS à Yaoundé, Hot Cocoa Bamenda ; Radio Evangelium, rédaction Leone Paris, etc. En plus, j’ai ajouté une formation en Community Management dispensé par Chedjou Kandem et Christine Djafa.
Le blogging et moi
Mon premier blog est disponible sur Mndoblog.org « Blogitude » et j’ai créé un deuxième « leblogdesalma ». J’avoue que sur le premier j’avais la fougue et je me suis faite pleins d’ennemies par rapport à mes prises de position. Mais bon, je suis comme je suis. Le deuxième est un peu tamisé mais toujours avec mon esprit. Ma grosse fierté a été de faire partie du premier bureau de la première Association des blogueurs du Cameroun. J’ai été de la première équipe qui a échoué pour la légaliser, mais je suis satisfaite du résultat et je sais que le Blogging est l’avenir du Cameroun. Il y a quelques années quand je m’intéressais au digitale, les gens pensaient que je cherchais les « Blancs ». Mais aujourd’hui, tout le monde s’y lance même à contrecœur, c’est une victoire que je dois à la pandémie actuelle.