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Joëlle Abega-Oyouomi, la Première femme Directrice d’Usine Chez Nestlé CWA

Nestlé nomme la première femme directrice d’usine en Afrique Centrale et de l’Ouest. C’est une femme d’origine camerounaise nommée Joëlle Abega-Oyouomi qui officie en Côte d’Ivoire. Success Story d’une pionnière…

Il y a près de 20 ans, lorsque Joëlle rejoignait Nestlé en tant qu’associé de recherche, elle avait de grandes ambitions professionnelles, mais la gestion d’une des plus grandes usines de production de bouillons en Afrique ne faisait pas partie de ces plans à l’époque. « J’avais une vision restreinte de ce que je pourrais faire dans ma carrière, mais Nestlé m’a préparée à beaucoup plus que ce que j’attendais » dit-il. Aujourd’hui, elle est à la tête d’une usine Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest, bousculant ainsi l’idée traditionnelle d’un domaine réservé aux hommes. Joëlle dirige l’usine de Yopougon en Côte d’Ivoire, la troisième plus grande usine de Nestlé dans la Région.

Elle revient en Côte d’Ivoire, en 2009, en tant que Responsable du développement de produits, puis est affectée au Ghana en 2015 en tant que responsable des services régionaux de fabrication pour la Région Afrique Centrale et de l’Ouest. Un an plus tard, Joëlle est nommée responsable du Centre R&D à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Avant d’occuper son poste actuel, elle a contribué à transformer l’activité laitière du Centre en solutions de céréales saines, à développer l’activité de confiserie grâce à l’application de la science aux plantes de cacao, et à renouveler l’engagement du Centre en faveur d’une nutrition à un prix abordable aux consommateurs africains. « Je suis heureuse de pouvoir sortir de ma zone de confort grâce à cette nouvelle opportunité dans le management, qui m’aidera à me développer et à relever de nouveaux défis » dit-elle avec une pointe de sourire, car la dame sait qu’elle a encore certainement beaucoup à apporter à cette firme.

Comme on le sait, l’UNESCO et l’UNICEF nous renseignent sur l’importance d’éduquer la jeune fille. Cette éducation a un effet positif sur les communautés, car les femmes mieux instruites ont tendance à être en meilleure santé, à avoir des salaires plus élevés, à avoir moins d’enfants, à se marier plus tard et à permettre à leurs enfants de bénéficier de meilleurs soins de santé et d’une meilleure éducation. Elles ont également un meilleur accès aux opportunités économiques pour elles-mêmes et leurs familles. Bravo Joëlle !

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